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La force du féminin sacré : un art de la révélation 1/3

Le féminin sacré dans l’art, également appelé le féminin divin, connaît une ascension importante ces dernières années avec le retour de la déesse mère. De nombreux guérisseurs et coachs ont fait de l’accompagnement de cette ascension, leur mission de vie et chacun l’aperçoit de manière unique. Cependant, le féminin sacré reste mystérieux et subjectif et a évolué au fil du temps. C’est une partie de notre conscience qui se connecte à de nombreuses qualités. Intuition, ressentis, énergie protectrice et nourricière, réceptivité, bienveillance, compassion, pardon, sagesse, créativité, sensualité, ainsi que l’interconnexion des énergies et des êtres vivants. Les mythes anciens ont toujours été inspirés par le féminin, formant ainsi l’idée complexe de l’Éternel féminin dans l’imaginaire occidental. Cette notion s’est exprimée à travers les arts à travers les siècles.

La Vénus de Willendorf (photo MatthiasKabel)

La Vénus de Willendorf montre une volonté de représenter le corps féminin dans une forme sphérique, symbolisant son caractère céleste. Elles sont associées à la fertilité et à la reproduction. Il existe plusieurs de ces sculptures de la déesse-mère du paléolithique. De taille moyenne (4 à 25 cm), elles pouvaient être transportées aisément par les populations nomades.

Le psychiatre Carl Gustav Jung dans sa théorie des archétypes, en identifie des féminins, mais ne reconnaît pas pleinement l’essence de la femme indépendante. Il cite l’archétype de la « Grande Mère », symbolisée par la Vénus préhistorique, l’un des premiers utilisé par l’homme. Cet archétype et plusieurs autres (« le sage », « l’innocent », « l’explorateur », » le dominant », « le créateur », « le héros », « le bouffon » , « l’orphelin ») structurent les cultures et orientent l’évolution intérieure. Dans notre société patriarcale, l’énergie féminine sacrée reste souvent perçue comme allant à l’encontre des normes établies.

Les énergies divines du féminin sacré

Depuis la nuit des temps, le symbolisme de la Déesse diffère de celui de Dieu le père. En effet, elle n’est pas perçue comme une entité qui règne sur le monde. En revanche elle est considérée comme une représentation du monde réel. La déesse se connaît et apprend à traverser ses ombres, s’accepte et s’aime pleinement. Elle utilise ses dons pour aider les autres et incarne la féminité divine. Elle reconnaît sa valeur et sa puissance et crée une vie épanouissante en alignement avec ses valeurs essentielles.

Représentations des énergies divines selon les cultures : Hathor - Séléné - Kali - Oshun
Représentations des énergies divines selon les cultures : Hathor – Séléné – Kali – Oshun

Hathor en Égypte

Dans la mythologie Égyptienne, Hathor est l’incarnation de l’énergie maternelle. Elle symbolise l’énergie puissante de l’amour inconditionnel et de la liberté. Elle encourage à s’immerger dans cette énergie afin de cultiver un amour absolu. Ce qui permet d’exprimer pleinement sa puissance avec bienveillance. Hathor invite à se nourrir de ce qui est juste et bon pour soi mais aussi pour ceux qui seront touchés par la mise en œuvre de votre mission de vie. Elle est également un guide qui permet de laisser à son enfant intérieur la possibilité de voler de ses propres ailes.

Séléné en Grèce antique

Dans la mythologie grecque Séléné, associée à la mère, au sommeil et aux rêves lucides, symbolise l’exploration de l’inconscient et de l’intuition. Également connue pour éclairer la nuit grâce à la lumière de la lune, elle apparaît peu à peu dans les légendes. Séléné est souvent représentée avec un croissant de lune au-dessus de ses sourcils, donnant une impression de cornes. La déesse tombe amoureuse d’Endymion, un mortel plongé dans un sommeil éternel pour conserver sa beauté. Séléné le visite chaque nuit dans ses rêves, et ils s’unissent. Ils donneront naissance à leurs 50 filles, représentant les 50 mois lunaires. Elle porte un message d’amour qui peut surmonter toutes les imperfections. Séléné rappelle de toujours avoir de la tendresse dans les moments difficiles tout en acceptant les cycles et les phases de la vie.

La mythologie romaine quand à elle évoque son équivalent, Luna. En tant que déesse lunaire, elle régnait sur les créatures avant l’émergence d’un Dieu père. Elle était alors perçue comme une force nourricière et créatrice. Symbole du cycle de la vie, de la mort et de la renaissance à travers les cinq étapes de la vie : naissance, adolescence (initiation), maturité, vieillesse, mort et renaissance.

Kali en Inde

Dans la culture hindoue, Kali incarne la relation au temps, la transformation et la férocité. Souvent associée à des énergies de chaos et de destruction, elle est en réalité une facette de l’entité omnisciente Devi. Les scènes de Kali dansant avec la mort symbolisent la célébration du passage d’un état à un autre. Gardienne du renouveau, elle nous invite à nous défaire de ce qui ne sert plus notre mission de vie pour renaître dans notre véritable puissance. Son message permet de prendre conscience de sa propre valeur et rappelle l’importance du temps dans notre incarnation actuelle.

Oshun en Afrique et Outre-mer

Oshun, vénérée en Afrique et Outre-mer (par la Santeria) est la représentation de l’énergie de l’eau et du renouveau. Son message encourage l’acceptation de l’incertitude des changements et recommande l’utilisation de mots véridiques et sages. Elle incite à puiser dans notre intuition et à exprimer notre pouvoir créatif. La déesse invite à créer un avenir fertile rempli d’amour, de beauté et de tendresse, tout en acceptant notre sensualité et notre colère. Elle met en avant le caractère sacré du féminin en tant que force vitale essentielle. Elle encourage aussi à écouter notre monde intérieur en apaisant le bruit extérieur.

Féminin et masculin : l’équilibre ensemble

Il y a environ seize mille ans, dans les anciennes civilisations, le féminin sacré et le masculin sacré étaient interdépendants. Les peuples reconnaissaient l’importance des cycles de la déesse source pour maintenir l’équilibre de la vie. Cependant, il y a treize mille ans, cette interdépendance a été rompue. Le féminin sacré a commencé à perdre de son pouvoir. Les peuples ont cessé d’utiliser l’énergie nourricière et intuitive du féminin divin. Entraînant un déséquilibre et une déconnexion de l’essence originelle de l’humanité. Malgré cela, les énergies féminines divines sont toujours présentes dans diverses cultures et religions, bien que déguisées.

Néanmoins le féminin sacré doit s’associer au masculin sacré pour créer un parfait équilibre et une harmonie en nous. Cet équilibre est essentiel et ne dépend pas du sexe ou du genre d’une personne. Chaque individu possède ces deux énergies divines en lui. Il est pourtant très courant que ces énergies ne soient pas équilibrées chez la plupart des individus. Un excès d’énergie masculine sacrée peut entraîner de l’agressivité et de la domination. Tandis qu’un excès d’énergie féminine sacrée peut provoquer une stagnation et une perte de pouvoir. Les deux doivent être mêlés et unis pour obtenir l’équilibre parfait.

Pour aller plus loin, vous pouvez lire « Féminin Sacré, Rituels et reliance aux cycles lunaires » par Corinne De Leenher chez Rustica éditions.

Le féminin sacré dans l’art Antique

Le paradoxe de la Grèce Antique

Dans la Grèce ou la Rome antique, le rôle des femmes est uniquement domestique. Elles ne détiennent aucun droit juridique, politique ou familial. Considérées comme des « mineurs » leurs droits sont limités, dépendants de l’autorité paternelle ou maritale. Cependant leurs représentations sculpturales soulignent un paradoxe. En effet elles portent des symboles de force, de puissance, de fertilité.

Athéna, Hécate, Déméter et Artémis d’Éphèse, ces divinités féminines symbole de pouvoir

Le Bouclier d’Athéna ainsi que l’Égide, un vêtement orné de serpents porté sur les épaules, étaient tous les deux embellis avec des illustrations de la tête de la Gorgone, dont la chevelure ressemblait à des serpents. Hécate, la déesse grecque de la Nouvelle Lune, était souvent représentée avec des serpents entrelacés dans ses cheveux, tandis que Déméter, la déesse du blé, était fréquemment accompagnée d’un reptile. Artémis d’Éphèse, dont la robe s’orne de sacs magiques, d’abeilles, de fleurs, de glands, symboles de la nature et de la fertilité, elle est associée également à la lune.

L’équilibre de l’Égypte Antique

Dans l’Égypte ancienne, les femmes jouissent d’une plus grande liberté et d’une présence en société plus marquée. Elles détiennent un certain degré d’indépendance et de pouvoir avec la possibilité de transmettre un héritage. La sculpture et la peinture égyptienne met en valeur ces femmes de premier plan révélant leur beauté éclatante. Elles occupent en société différents rôles : amirales, prêtresses, gardes des sceaux… Ces dernières bénéficient de droits similaires à ceux des hommes, ayant accès à la participation et à la gestion du royaume, à la propriété mais également au divorce.

Sculptures du féminin en Égypte antique
Un couple en bas relief – Le buste, superbe, de Néfertiti – Des statues dans la vallée des Reines en Égypte

Ces femmes sont considérées telles des déesses, tout comme les hommes sont considérés tels des dieux. À cette époque, l’équilibre du pouvoir repose sur un couple composé d’un homme et d’une femme. Néfertiti et Akhenaton, ou encore Néfertari et Ramsès le Grand sont des exemples de couples représentant cet équilibre parfait, féminin sacré et masculin sacré au pouvoir.

Hatchepsout

Hatchepsout est une reine égyptienne née en 1458 avant Jésus Christ. Elle est la seule femme à avoir pris les pleins pouvoirs et à avoir mené un règne pacifique. Après la mort de son mari, elle devient la régente de son jeune neveu. Elle utilise les attributs masculins pour accéder au pouvoir et devenir Pharaon tout en conservant sa féminité. Formée aux affaires de l’État, elle gouverne avec succès et prospérité. Hatchepsout est également connue pour avoir commandé la construction du magnifique temple de Deir el-Bahari, qui devient par la suite un lieu de prières et d’offrandes en son honneur.

Nefertiti

Néfertiti, née en 1370 avant Jésus Christ, incarne la beauté, la sagesse et le pouvoir divin des femmes pharaons. Vénérée comme une déesse mère, elle est liée au culte du Dieu-Soleil Aton. Ce lien est dû à son mariage avec le pharaon Akhenaton dont le premier nom fût Aménophis IV. Elle est au service de la communication de son mari et joue un rôle essentiel dans la réforme religieuse d’un Dieu unique. Néfertiti et Akhenaton forme l’équilibre parfait du féminin et du masculin. Ils sont d’ailleurs représentés avec les traits du visage de l’autre, signifiant ainsi leur fusion du pouvoir. Néanmoins Néfertiti a également ses propres représentations, avec une iconographie réservée aux souverains : des scènes de massacres envers ses ennemis, affirmant ainsi sa force et son pouvoir. Certains égyptologues sont cependant partagés sur le fait qu’elle possédait un réel pouvoir, d’autres y voit juste une représentation symbolique.

Cléopâtre

Cléopâtre VII, née en 69 avant Jésus-Christ est la dernière reine d’Égypte. Toujours soucieuse du bien-être de son peuple, elle a régné pendant une période de crise, luttant contre les famines et les conflits internes. Elle est la souveraine qui rallie l’Égypte à Rome grâce à son alliance avec Jules César puis Marc Antoine, soucieuse de protéger son royaume de la domination romaine. Cléopâtre est dès lors dépeinte comme une femme fatale, sujettes aux calomnies. Pourtant ces rumeurs ne sont que des fables. En tant que souveraine elle a su, malgré les conflits sanglants de sa dynastie, faire preuve de stratégie et de leadership pour protéger son royaume et son peuple. Cela à d’ailleurs contribué à sa renommée mondiale en tant que femme de pouvoir.

Le féminin sacré dans l’art chrétien

L’art célèbre le féminin sacré à travers des sculptures représentant différents personnages féminins issus de récits bibliques ou de mythes fondateurs. Ces récits dans lesquels se mêlent victimes et héroïnes influencent notre façon de voir le monde. Les énergies divines féminines incarnées par les déesses représentent différentes qualités et pouvoirs féminins. Elles nous offrent des exemples inspirants et des conseils pour embrasser notre propre féminité, établir des relations équilibrées avec nous-mêmes, les autres et le monde qui nous entoure. Depuis la préhistoire, des artistes modernes et contemporains ont puisés leur inspiration dans cette dimension maternelle et nourricière du féminin sacré, en explorant notamment son rapport avec la nature.

Le féminin sacré perd de sa grandeur à la destitution de Ève du paradis. L’homme prend alors la décision de distinguer le bien du mal et ne conserve du féminin sacré que son pouvoir destructeur. Cette rupture brise l’unité et désacralise tout ce qui est associé à cette dernière y compris la nature, et le corps. Malgré tout, le féminin sacré continuera de se célébrer au travers de l’histoire par le biais de figures symboliques en Occident.

Salammbô par Jean-Antoine Idrac – Adam, Eve et le serpent en sculpture de sable – Marie-Madeleine par Le Bernin – La Pieta par Michel-Ange

Lilith : la femme indépendante

Dans la religion catholique la première femme à fouler le paradis se prénomme Lilith, modelée en même temps que Adam, à partir de la même argile. Ces deux êtres sont donc égaux dès leur création. Cependant elle revendique son égalité et s’oppose à toute forme de domination. Elle entraîne une révolte au paradis et devient une figure féminine alternative, associée au plaisir sexuel plutôt qu’à la reproduction. Elle recherche avant tout sa propre satisfaction, plutôt que de répondre aux attentes masculines. En conséquence, Lilith est bannie, diabolisée, et symbolise alors les instincts primitifs. Représentée dès lors comme une figure tentatrice et dangereuse, elle est associée à la sexualité et à la mort. Elle reste pourtant assimilée à la connaissance et à la lumière. Autonome et indépendante c’est une femme puissante, qui remet en question les normes sociales et les rôles de genre traditionnels.

Eve : la femme subordonnée

Quant à Eve, la deuxième femme d’Adam et la plus connue, sa création à partir d’une des côtes de ce dernier suscite des débats sur sa place. Certains considèrent cela comme une manière de subordonner les femmes, tandis que d’autres suggèrent une origine androgyne. Cependant elle aussi commet une faute grave de par son rôle dans le mythe du fruit défendu.

Selon ce récit, la pomme symbolise le péché originel raison pour laquelle Dieu leurs a interdit d’y toucher. Ce fruit issu de l’arbre de l’intelligence, situé au centre du jardin d’Éden, est une allégorie aux significations sacrées. Il représente la connaissance, l’innovation, la féminité, et la volupté dans différentes cultures telle que chez les grecques anciens et les celtes. Eve a le pouvoir de faire un choix et ce geste de curiosité lui permet de sortir de l’ignorance. Une fois la pomme croquée, on trouve en son cœur la représentation de la Déesse Mère, représentée par une étoile à cinq branches, symbole d’immortalité.

Le serpent : la tentation

Dans divers récits, la pomme et très souvent accompagnée du serpent. Ce reptile aux significations multiples, représente à la fois un animal, un moyen de divination ou encore l’idée d’une observation attentive. Par exemple, dans la mythologie grecque le serpent, associé au dieu Esculape, symbolise la vie, la jeunesse, la sagesse et la prudence. Il personnifie également le savoir et la connaissance, lié aux secrets et aux mystères.

Le serpent a une symbolique très puissante dans le récit d’Adam et Ève. Il incarne une image négative des femmes, les représentant comme faibles et responsables de la tentation. D’ailleurs, dans l’iconographie médiévale le serpent ne serait nul autre que Lilith elle même. Ève, découvre alors sa féminité et accepte les énergies sexuelles et créatrices du reptile. Dans certaines cultures le serpent se retrouve associé au premier rapport sexuel des jeunes femmes ou les premières menstruations. Il illustre la relation entre la féminité divine et la terre mère.

Sophia : la femme de sagesse

La figure énigmatique de Sophia apparait comme une figure importante du féminin sacré au cours des premiers siècles de l’ère chrétienne. Elle peut être aussi dépeinte comme une nature divine ou comme une nature déchue. Sous son aspect positif elle incarne la sagesse divine, la pensée de l’invisible et l’inspiration des prophètes. Elle apparaît dans la mythologie grecque sous le même nom. Dans la doctrine religieuse gnostique centrée sur la notion de connaissance chrétienne, il y a une distinction entre la Sofia divine supérieure et la Sofia divine inférieure. Ce qui assure le lien entre ce monde et le divin.

Malgré sa mise à l’écart par l’église catholique, cette représentation d’un féminin pensant et agissant à l’échelle cosmique réémerge sous des appellations différentes. Durant la Renaissance, Sapientia « sagesse » à la nature et à l’âme du monde, elle instruit les alchimistes. Au 17ème siècle, avec le mystique Jacob Boehme, elle réapparaît à nouveau sous le nom d’« imagination divine », et dialogue avec lui. Pour finir, Sophia s’incarne en Marie-Madeleine, recevant les enseignements du Christ après sa Résurrection. Elle sert alors de lien permettant à l’esprit masculin d’accéder à la sagesse divine. Fréquemment représentée dans la sculpture ou la peinture dans un état de nudité, représentant un symbole d’une pureté retrouvée par celui ou celle qui a triomphé du péché.

La Vierge Marie : la femme idéale

Au Moyen Age, la figure du féminin sacré chrétien gagne en importance avec l’émergence de la Vierge Marie. Vue comme la Nouvelle Eve capable de racheter la faute féminine et de ramener les hommes vers Dieu. Dans l’art, la Vierge incarne différentes facettes du féminin sacré : l’amour pour Dieu, la pureté, la maternité, la sagesse et la force. La représentation de Marie assise sur un trône avec Jésus met en avant son rôle de mère du Christ. Les artistes choisissent de représenter une Marie jeune afin d’exprimer que l’immaculée conception la préserve de la vieillesse et donc de la mort.

Lors des grands conflit mondiaux du début du 20ème siècle, les états érigeront la figure de la Vierge Marie. Elle incarne dès lors tous les critères attendus d’une femme en société et continue d’inspirer les artistes. Toutefois, à partir des années 70, les artistes contemporains s’efforcent de détourner et déconstruire la symbolique du féminin sacré. Ils remettent en question son image et sa place dans l’art et la société. Malgré tout, la Vierge Marie reste une source d’inspiration et d’accomplissement pour l’être humain.

Dans le domaine de l’art non religieux, la représentation de la femme tente toujours d’incarner les valeurs essentielles du féminin sacré : pureté, amour, beauté et sagesse. Pour les hommes, cette femme idéale représente un moyen d’accomplissement spirituel. Elle est Béatrice, muse de Dante qui lui inspirera la « Divine Comédie » et qui y tiendra une place à la fois théologique et philosophique. La capacité créatrice de l’homme dépend de ces muses, médiatrices entre lui et le divin.

Article écrit en collaboration avec C.C.M.

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