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Sculpture animalière : un reflet de l’humain face à la nature 1/3

La sculpture animalière est ancrée dans l’histoire de l’art depuis des siècles. De l’Antiquité à nos jours, les artistes ont utilisé les animaux comme source d’inspiration. Ils les ont représentés tantôt de manière symbolique et allégorique, tantôt de façon réaliste et expressive.

Depuis l’Antiquité les animaux ont symbolisé des qualités, servir de symboles aux héros et aux dieux, voire les représenter. Par exemple, l’Égypte Antique associait la panthère au dieu Rê. Tandis que les Assyriens considéraient le lion et le taureau comme des symboles du bien et du mal. Le griffon, quant à lui, était vénéré comme protecteur des souverains dans tout le Proche-Orient.

Le panthéon gréco-romain quand à lui, attribuait divers animaux aux dieux. Par exemple l’aigle revenait à Jupiter, le paon à Junon, la chouette à Minerve, la biche à Diane. Le poisson symbolisait la religion chrétienne primitive. Dans l’art chrétien des premiers siècles, on peut observer la représentation d’animaux tels que l’agneau, la colombe, le cerf et le paon.

À travers les époques, du Moyen Âge au 19ème siècle la sculpture animalière a su captiver les spectateurs en mettant en lumière les multiples facettes de cette relation complexe. Cette forme d’art incontournable nous invite à explorer les liens qui unissent l’homme et la nature. Elle offre ainsi un regard passionnant sur notre propre histoire et notre rapport au monde animal.

La sculpture animalière au Moyen Âge : entre symbolisme religieux, représentations sociales et imaginaire fantastique

L’art de la sculpture animalière au Moyen Âge était profondément ancré dans la culture et la société de l’époque. Les animaux, qu’ils soient réels ou imaginaires, étaient largement présents dans les créations artistiques de l’Antiquité méditerranéenne. Ils ont traversé les siècles pour devenir des symboles complexes et riches en significations.

Les animaux dans la culture chrétienne médiévale

Dans la culture chrétienne médiévale, les animaux se divisent en deux catégories opposées symbolisant respectivement le bien et le mal. Ces représentations animales illustraient des valeurs morales et religieuses, offrant des exemples de comportement humain à imiter ou à éviter. Les récits hagiographiques (les récits des saints) mettent en scène des animaux aux côtés des saints. Ils deviennent des éléments symboliques dans des récits de miracles et de vertus.

Symbolisme animalier et moralité religieuse

Les bestiaires, ou livres des bêtes, abordaient de manière symbolique et religieuse l’apparence physique et le comportement des animaux. Ces ouvrages souvent richement illustrés, mêlent l’esthétique à la symbolique des animaux. Largement répandus dans les bibliothèques médiévales, ils servent alors de références. Les prédicateurs et les artistes souhaitant comprendre, expliquer et représenter les animaux pouvaient les utiliser.

Dans la faune scolastique, des créatures fantastiques comme la licorne, le sphinx, le griffon, le centaure et la sirène étaient associées aux animaux réels. Ils représentaient par exemple des moments clés de la vie du Christ. On trouvait également un bestiaire de Satan, symbolisé par des animaux comme le bouc, la chauve-souris ou le basilic, dans une vision souvent ambiguë.

Les animaux dans l’art médiéval profane

Parallèlement à leur symbolique religieuse, les animaux se retrouvaient dans des œuvres d’art profanes. Ils servaient de motifs décoratifs dans un contexte aristocratique. Les animaux symbolisaient également l’amour courtois ou servaient de prétextes à la critique sociale. Leur présence fréquente sur des armoiries témoigne de leur importance dans la représentation sociale de l’époque.

Une diversité d’animaux et de représentations fantastiques

L’art médiéval présentait une grande variété d’animaux, réels, fantastiques ou hybrides, créant un univers artistique riche en diversité. Les artistes médiévaux ont exploré les frontières entre la réalité et la fiction, créant des représentations schématiques et stylisées d’animaux fantastiques décrits dans les bestiaires. Les monstres quant à eux, exprimaient le désordre moral lié au mal et au diable. Les animaux fabuleux tels que les sirènes, les licornes et les dragons étaient perçus comme réels. Des habitants de territoires lointains et inconnus, symbolisant l’exotisme et l’effroi. Leurs représentations artistiques reflétaient les croyances et les imaginaires de l’époque, offrant des interprétations fascinantes de la nature et de la créature fantastique.

Évolution vers le naturalisme au 17ème siècle : l’émergence de la sculpture animalière

Au Moyen Âge le symbolisme religieux influence cette forme d’art. Les représentations sociales et le fantastique offrent un aperçu fascinant de la mentalité médiévale vis-à-vis des animaux. Cependant, à la fin de cette période, une esthétique naturaliste plus réaliste prend le dessus.

Les parades et carrousels royaux en France, lancés par Marie de Médicis et développés par Louis XIV pour illustrer son pouvoir, mettent en avant la suprématie de l’homme sur les animaux sauvages. Au 16ème siècle, la passion des nobles pour la chasse démontre cette relation homme-animal. En effet les forêts aménagées favorisent la domination de la nature. La ménagerie royale de Versailles, établie par Louis XIV en 1662 pour accueillir des animaux exotiques offerts en cadeau diplomatique, a connu un déclin après 1712. Le Jardin des plantes de Paris, fondé en 1794 par Bernardin de Saint-Pierre, souligne la captivité des animaux tout en mettant en avant la relation homme-animal.
L’exposition « L’odyssée des animaux » nous montre comment la représentation des animaux est devenue un genre artistique à part entière au 17ème siècle. Des peintres flamands et hollandais comme Rubens, Snijders, Fyt, Potter ou Cuyp privilégient le réalisme plutôt que le fantastique. Des artistes français comme Desportes et Oudry les suivront au siècle suivant.

Panorama artistique : l’évolution de la sculpture animalière au 19ème siècle

Au 19ème siècle, les sculpteurs animaliers parisiens sont fortement influencés par le mouvement romantique. Le romantisme sculptural apparu au Salon de 1831, marque un changement esthétique majeur. Ce mouvement encourageait la recherche de l’émotion et de la nature sauvage. Les sculpteurs animaliers ont utilisé des techniques innovantes et de nouveaux matériaux pour capturer la vie et l’énergie des animaux dans leurs œuvres, en mettant l’accent sur la précision anatomique et le mouvement naturel. Le romantisme dans l’art a révolutionné les normes classiques et donné naissance à une liberté artistique nouvelle et innovante. De part leur maîtrise technique, ces artistes ont créé des sculptures réalistes et expressives qui continuent de fasciner spectateurs et artistes.

Au cours de ce siècle le terme « animalier » a connu une évolution de sens. Initialement utilisé pour désigner les scientifiques étudiant les animaux, le mot a progressivement été adopté pour qualifier les artistes spécialisés dans la représentation des animaux. Cette transition suggère un changement dans la perception des animaux dans l’art, passant d’une approche scientifique à une approche artistique. Cela reflète l’émergence et la montée en importance de la sculpture animalière sur la scène artistique française au cours de cette période charnière.

Émergence et évolution du terme « animalier »

Apparu dans les écrits artistiques, le terme « animalier » reste flou quant à son origine exacte. Bien que son premier usage connu remonte à 1835 sous la plume d’un critique anonyme dans le journal L’Indépendant, Théophile Gautier a contribué de manière significative à sa popularité. En effet, Gautier l’a employé dans ses critiques artistiques à partir de 1837 pour désigner les artistes spécialisés dans la représentation d’animaux. Les journalistes ont suivi l’évolution de ce genre, mettant en lumière les talents émergents et soulignant l’importance croissante de la sculpture d’animaux dans le monde artistique de l’époque.

Cependant, Gautier lui-même a souvent fait preuve de réserve quant à sa paternité du terme. Il a parfois précisé qu’il ne prenait pas la responsabilité de l’utilisation du mot. Son influence dans le domaine artistique a aidé à répandre ce terme, finalement intégré dans les dictionnaires à partir de 1864. Accepté définitivement dans le langage des critiques d’art, ce genre désignait les artistes spécialisés dans la représentation d’animaux.

L’épanouissement de la représentation animalière à l’époque romantique

L’époque romantique a été marquée par un intérêt accru pour la représentation de la faune, à la fois en sculpture et en peinture. Les artistes majeurs tels que Rosa Bonheur et Constant Troyon se sont distingués par leurs représentations détaillées d’animaux, s’inspirant des maîtres hollandais du 17ème siècle. Malgré l’association de la peinture animalière au paysage et aux normes établies par les artistes précédents, le public parisien a manifesté un intérêt croissant pour ces œuvres, contribuant à l’épanouissement de ce mouvement artistique jusqu’à la fin du 19ème siècle.

Cette période a également été marquée par un déclin du « grand genre » en peinture, avec une prédominance des œuvres de petit format traitant des sujets de genre et de paysage. Cette évolution a été perçue comme un mouvement vers une représentation plus fidèle de la nature, au détriment de la figure humaine. Les artistes romantiques se sont tournés vers des sujets champêtres et animaux pour trouver des valeurs authentiques dans une époque de décadence culturelle et politique. Ce mouvement de retour à la nature a révélé un intérêt croissant pour les paysages, les animaux, et les sculptures animalières, auparavant considérés comme mineurs.

La relation entre la sculpture animalière et la peinture de paysage ouvre de nouvelles perspectives de recherche, tout comme l’étude du portrait d’animaux et des liens entre l’histoire naturelle et l’art. Ce genre a permis à la génération romantique de rompre avec les conventions néoclassiques et d’explorer de nouvelles formes d’expression artistique.

De la fascination à la sensibilisation : l’évolution des mentalités

La sculpture animalière s’est développée grâce à un contexte politique, social et culturel favorable à l’intérêt pour la faune. Les parisiens ont été attirés par les animaux qui sont devenus une part de la vie urbaine, notamment avec l’apparition de ménageries et de spectacles animaliers. La ménagerie du Jardin des Plantes est devenue un lieu de divertissement populaire, offrant aux visiteurs la possibilité de voir des animaux rares et exotiques. Cette passion pour les animaux sauvages reflétait l’intérêt croissant pour l’histoire naturelle et la fierté nationale associée à la collection de ces espèces en France. Les Parisiens ont développé un attachement sentimental envers les pensionnaires de la ménagerie, observant leurs comportements et s’émouvant de leurs histoires.

La sensibilité envers les animaux a évolué avec la fondation de la Société Protectrice des Animaux (SPA) en 1845 et l’adoption de la Loi Grammont en 1850. Ces créations ont conduit à plus d’attention portée à la souffrance animale. À ce titre Le cimetière animalier d’Asnières-sur-Seine, établi en 1899 et qui abrite plus de 90 000 animaux, témoigne de l’importance des animaux dans cette société.

Cette évolution s’est reflétée dans la sculpture animalière, avec une diminution des animaux exotiques représentés et une augmentation des animaux sauvages et domestiques. Les critiques ont également montré un changement de préférence pour les animaux domestiques plus doux et sociables, par opposition aux animaux sauvages. Cette transition a marqué un changement dans le genre de la sculpture animalière, passant des représentations romantiques et féroces à des représentations plus réalistes et tendres. On voit ainsi l’intérêt croissant pour les compagnons domestiques et l’animal en tant que membre de la famille.

Défis, rejets et reconnaissance de la sculpture animalière

Entre 1837 et 1855, la sculpture animalière au Salon de Paris a connu une évolution tumultueuse, marquée par des défis, des rejets et des moments de reconnaissance. Au cours de cette période, des artistes tels que Barye, Fratin et Fremiet ont cherché à affirmer la légitimité et la valeur de la représentation des animaux dans la sculpture, malgré les critiques, les imitations et les difficultés rencontrées.

Le Salon de 1837 a témoigné de la diversité des approches et des styles des sculpteurs animaliers. Certains artistes ont capturé la vérité et la puissance des animaux à travers leurs œuvres. Par exemple Barye avec ses sculptures audacieuses telles que « Le Tigre dévorant un gavial ». Malgré des difficultés financières, ces talentueux artistes ont acquis une reconnaissance critique importante. Ils ont ainsi influencé de nombreux autres sculpteurs de leur époque.

Des tensions esthétiques, des débats passionnés

Les artistes animaliers ont suscité des débats passionnés parmi les critiques d’art. Durant les années 1830 à 1850 certains conservateurs, notamment ceux du Journal des Artistes et de la Revue des Deux Mondes, critiquent la sculpture animalière. Ils déplorent le choix de représentations d’animaux jugés laids et dénués de noblesse. Ils leur préfèrent des sujets plus nobles et classiques mettant en avant la figure humaine. Ces détracteurs estimaient que la sculpture animalière manquait d’idéal et de moralité, favorisant une reproduction formelle de la réalité. D’autres ont remis en question la légitimité de la sculpture animalière, la qualifiant d’ornementale plutôt que d’art. Henri Delaborde et Louis de Geoffroy étaient des détracteurs virulents de l’art animalier. En effet ces derniers dénonçaient leur grossièreté et leur manque de valeur artistique.

Face à ces critiques Théophile Gautier, Delécluze et Jules Janin figurent parmi les soutiens ardents des sculpteurs animaliers. Louant leur maîtrise artistique et leur originalité, ils soulignent leur précision et leur beauté. Malgré ces louanges, la représentation de la faune reste souvent perçue comme inférieure à celle de la figure humaine, reflétant ainsi une hiérarchie des genres artistiques persistante à l’époque. Ces sculptures animales considérées alors comme des ornements décoratifs sans prétentions artistiques élevées par rapport aux œuvres mettant en scène des figures humaines. Ces oppositions ont marqué l’évolution de la sculpture animalière et reflètent les tensions esthétiques de l’époque.

Les années suivantes des rejets importants d’œuvres animalières au Salon provoquent la colère des artistes et du public. Notamment après le refus de onze œuvres en 1837, y compris cinq de Barye, conduisant au mécontentement du duc d’Orléans. Malgré ces obstacles les sculpteurs animaliers et d’autres ont continué à produire des œuvres de qualité.

Une reconnaissance mitigée

Cependant, à partir de 1849, avec le retour de Barye au Salon, l’intérêt pour la sculpture animalière reprend. Les artistes animaliers, salués pour leur capacité à capturer la vie, le mouvement et l’essence des animaux, vont au-delà de la simple reproduction pour exprimer des émotions profondes. Le Salon de 1853 a connu des œuvres monumentales et dramatiques, témoignant de l’évolution et de la diversification du genre animalier.

L’exposition universelle de 1855 a marqué un tournant majeur pour la sculpture animalière. Elle consacre officiellement les artistes de ce mouvement, et reconnaît leur contribution significative à l’art sculptural du 19ème siècle. Malgré des critiques mitigées, l’exposition a souligné la reconnaissance croissante de la sculpture animalière en tant que forme d’art légitime et importante, marquant ainsi une étape cruciale dans l’évolution et la valorisation de ce genre artistique.

Barye, une esthétique expressive

L’artiste animalier Barye a suscité une polémique en raison de ses sculptures animales exposées dans les jardins publics. Certains critiques conservateurs déprécient la représentation d’animaux sauvages, leur préférant une esthétique classique et noble. Les artistes comme Barye, se concentrent sur des affrontements entre prédateurs et proies, reflétant ainsi la violence et l’exotisme des scènes. Ces sculptures expressives et puissantes captivent le public en évoquant les frayeurs et les émotions ressenties lors des spectacles d’animaux. Elles suscitent l’effroi et le frisson du sauvage, plongeant les spectateurs dans une expérience immersive du sublime de la nature sauvage.

Rosa Bonheur, artiste engagée pour le respect et la dignité des animaux

Rosa Bonheur s’est illustrée dans le monde de l’agriculture à travers ses sculptures. Son amour pour les animaux se manifeste non seulement à travers ses dessins, mais également chez elle, au château de By à Thomery. Elle y côtoie des chevaux, un cerf, un mouton sauvage et des félins. Cependant, elle ne considère pas les animaux comme de simples objets de curiosité, mais les aime profondément. L’artiste leur témoigne un profond respect, allant jusqu’à croire en l’existence d’une âme en eux. Découvrez cette artiste dans l’anecdote « Rosa Bonheur : un talent unique dans la représentation de la vie animale ».

Elle admirait particulièrement l’expression des yeux des animaux, considérant que c’est à travers leur regard que se reflètent leurs sentiments et leur volonté. En avance sur son temps en matière d’éthique animale, elle a été membre de la Société Protectrice des Animaux, la SPA. Convaincue de l’intelligence des animaux, elle affirmait que celle-ci est bien supérieure à ce que l’on peut penser généralement.

Rosa Bonheur accorde une place centrale à l’émotion animale dans ses œuvres. Elle dénonce notamment la violence envers les animaux dans des tableaux tels que le « Marché aux chevaux ». Elle met en scène leur souffrance à travers leur composition resserrée et ce cheval furieux au centre du tableau. Pour elle, les animaux sont de véritables sujets qu’elle peint avec respect et dignité.

Du succès populaire à la dévaluation artistique

Les bronzes animaliers de Barye et Fratin jouissaient d’une grande popularité auprès du public. Souvent offertes en cadeaux pour le Nouvel An, ces sculptures étaient alors des éléments incontournables de la décoration intérieure des foyers bourgeois parisiens. Des écrivains renommés tels que Charles de Bernard, Méry et Alexandre Dumas ont intégré ces bronzes dans leurs œuvres littéraires. Ils ont ainsi mit en lumière l’importance culturelle et artistique de ces sculptures animalières dans la société de l’époque.

Devant cet intérêt, des imitations de moindre qualité ainsi que des éditions bon marché et peu imaginatives prolifèrent. Cela provoque une dévaluation critique. Même les admirateurs de Barye ont noté une infériorité dans la perception de la sculpture animalière, souvent associée à des travaux d’édition. Cette dépréciation s’est alors poursuivie jusqu’au 20ème siècle, époque à laquelle le terme « animalier » est presque devenu une insulte.

L’art animalier en milieu urbain : une domestication de la nature ?

Au fil du temps, la relation entre l’art animalier et la ville évolue également. Si au Moyen Âge, l’animal cohabite en proximité avec l’humain, la Renaissance introduit des logiques de contrôle et d’éloignement des bêtes. L’industrialisation progressive renforce alors cette séparation entre nature et culture, réduisant la part sauvage des villes.

Ainsi, la ville du 19ème siècle reflète cette tension entre nature et culture. Elle assigne aux animaux une place spécifique et redéfinit les rapports entre l’homme et la nature en milieu urbain. La question de l’impact de l’industrialisation et de l’idéologie de la modernité sur une ville encore marquée par son animalité reste un sujet de réflexion important.

Cependant des artistes sculpteurs à venir, tels que Pompon, Brancusi et d’autres, vont remettre en question les normes en offrant une approche inédite qui transcende la nature sauvage des animaux, domestiques ou en liberté. Ils ne souhaitent retenir que l’essentiel : leur forme et leur essence. Ainsi ils mettent en avant leur singularité tout en conférant une dimension symbolique à leurs œuvres.

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