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Un art de la forme : le design – 1ère partie

Avec l’avènement de l’ère industrielle au 19ème siècle et l’invention révolutionnaire du revolver de Samuel Colt, le design a connu une transformation profonde. Il a remodelé la conception des objets du quotidien. Des débats animés lors de l’Exposition universelle de 1851 ont marqué le début d’une réflexion sur les formes, les fonctions et les ornements des objets. Cela a ouvert la voie à de nouveaux questionnements et à des pratiques artistiques novatrices. Nous plongeons ainsi dans l’impact de cette révolution industrielle sur le développement du design, à travers les débats, les évolutions techniques et les influences artistiques de l’époque. Au fil des mouvements et des personnalités qui ont marqué cette période, nous explorerons la montée en puissance du design. Nous comprendrons mieux ainsi son importance dans notre société moderne.

Le design : entre forme, fonction et industrialisation

Le mot « design » vient du latin « designare » qui signifie dessiner, indiquer, ordonner, produire quelque chose d’inhabituel. Les designers et théoriciens se disputent sur sa définition. Introduit en France dans les années 60, accepté par l’Académie française en 1971, il se rapproche de « dessiner » et « désigner », lié à la forme et à la finalité.

Le design vise à harmoniser l’environnement humain en prenant en compte l’utilité et la fonctionnalité des objets. Selon le designer Roger Tallon, le design implique une approche créative méthodique s’appliquant à tous les problèmes de conception. Nous ne sommes donc pas dans une simple dimension esthétique.

L’ère de la production en série

À la fin du 18ème siècle, la construction de chemins de fer et la production en masse de métaux donne naissance à la révolution industrielle. Cette période introduit les principes de préfabrication et d’interchangeabilité ce qui développe la production de biens manufacturés à grande échelle.

Le design a évolué avec des débats sur l’artisanat par rapport à l’industrie, la forme, la fonction et l’ornementation. La bourgeoisie, malgré son rôle dans l’industrialisation, reste méfiante. Michael Thonet crée la première chaise en kit en 1859, ouvrant la voie à la préfabrication et à la modularité. Ces sièges conjuguent production industrielle et diverses influences ornementales.

En 1908 Ford révolutionne la production automobile avec la chaîne de montage… inspirée des abattoirs de Chicago ! Grâce à la mécanisation, il produit la Ford T en seulement 93 minutes. L’ère de la production en grande série est née.

Évolution du design au cours du 20ème siècle

L’Art Nouveau apparaît en Angleterre dans les années 1860 avec William Morris. Il fait le lien entre le 19ème et le 20ème siècle. Ce mouvement se caractérise par l’utilisation de courbes inspirées de la nature ; des ailes, des fleurs et des vignes, pour décorer des ornements, des meubles et des édifices. Hector Guimard, architecte et décorateur, est réputé pour les entrées du métro parisien. Nous pouvons également citer des artistes comme Gustav Klimt ou Alphonse Mucha.

1910-1939 : L’Art Déco : la forme pure et l’opulence

Le mouvement Art Déco, élégant et spectaculaire, commence dans les années 1910. Il influence divers domaines, tel que l’architecture, la mode et le cinéma. Ce mouvement privilégie l’opulence avec des tons métalliques et des motifs plus audacieux malgré des lignes et des formes géométriques.

Mondialisé à Paris, Bruxelles et Bombay, Eileen Gray l’a sophistiqué. Cette figure marquante de l’Art Déco sera reconnue tardivement pour sa contribution. Membre de l’UAM (Union des Artistes Modernes), elle a su s’imposer malgré le machisme de l’époque. Elle laissera une empreinte durable dans le monde de la décoration moderne.

L’Art Déco utilise une approche plus structurée que l’Art Nouveau et des matériaux modernes tels que l’aluminium, le plastique ou encore l’acier. Aujourd’hui, son influence est toujours présente dans l’architecture avec des bâtiments célèbres tel que le Chrysler Building. Il en est de même dans la mode moderne qui s’inspire de ses caractéristiques.

1917-1932 : De Stijl

De Stijl est fondé en 1917 par Theo Van Doesburg. Ce mouvement artistique prône la beauté et l’universalité à travers des lignes droites et des couleurs primaires. Son esthétique est rigoureuse et codifiée, basée sur un ordre géométrique, des principes d’équilibre et de proportion ainsi qu’un univers coloriel. À l’image de Piet Mondrian, artiste phare du mouvement, qui crée exclusivement des lignes droites, horizontales et verticales, ainsi que des angles droits. Il opte pour des couleurs primaires en ajoutant du blanc, du noir ainsi que du gris. Le mouvement a eu une grande influence sur le design moderne. Il continue d’inspirer les artistes et les designers à ce jour.

1919-1933 : Le Bauhaus inspire le 20ème siècle

Le Bauhaus est un mouvement esthétique majeur du 20ème siècle qui a émergé après la Première Guerre mondiale. Sous la république de Weimar en 1915, Henry Van de Velde est « expulsé » de la direction de l’École d’art et d’artisanat. Il recommande alors l’architecte Walter Gropius pour lui succéder.

« Nous devons tous revenir au travail artisanal, parce qu’il n’y a pas d’art professionnel. Il n’existe aucune différence essentielle entre l’artiste et l’artisan. Voulons, concevons et créons ensemble la nouvelle construction de l’avenir, qui embrassera tout en une seule forme : architecture, art plastique et peinture »

Walter Gropius, extrait du Manifeste du Bauhaus, avril 1919

Walter Gropius en 1919, s’inspire fortement des idées de De Stijl et pose les bases de l’architecture moderne et du design. Ce dernier propose d’intégrer les beaux-arts dans l’école. C’est ainsi que le Bahaus est né. Dans sa vision pour le mouvement, Gropius a cherché à améliorer la vie quotidienne à travers une approche collaborative. Cette vision s’est répandue en Allemagne pendant 19 ans avant de conquérir le monde. Pour Mies Van Der Rohe, dernier directeur de l’école, l’esprit du Bauhaus s’est propagé en mettant l’accent sur l’idée de « construire » différemment pour façonner l’avenir, que ce soit en architecture, peinture ou sculpture.

Le régime nazi ferme l’école en 1933 car propageant des idées « dégénérées ». Le mouvement émigre alors aux États-Unis avec des artistes célèbres comme Marcel Breuer Moholy-Nagy, Mies Van Der Rohe. Grâce aux négatifs des photographies des œuvres du Bauhaus, Walter Gropius a pu promouvoir le mouvement. Il a toutefois délibérément omis d’informer l’autrice des photographies, Lucia Moholy, une photographe juive réfugiée en Angleterre.

Les femmes designers du Bahaus

Dans un discours d’ouverture, Gropius promet une égalité absolue entre les sexes, attirant ainsi de nombreuses femmes. Cependant, craignant que cela nuise à la réputation de l’école, il réduit le nombre de femmes admises. Les hommes ont le choix entre l’architecture, la menuiserie et le travail du métal. Les femmes, elles, sont cantonnées à l’atelier de tissage. Malgré ces préjugés, l’atelier de tissage connaît un immense succès. Cela permet ainsi à l’école de prospérer financièrement et de rayonner à l’international.

Gunta Stölzl

Tisserande et designer de textile allemande, elle brille par son talent artistique et son leadership remarquable. Inspirée par les idées spirituelles sur l’art de Itten et Kandinsky, ainsi que par les théories de la couleur et de l’abstraction du Bauhaus, elle joue un rôle clé dans l’évolution de l’artisanat textile vers un art avant-gardiste. Considérée comme l’un des membres importants du Bauhaus, ses œuvres sont exposées dans de nombreux musées, notamment au Museum of Modern Art (MoMA) à New-York.

Lilly Reich

Designer allemande, elle est restée méconnue pendant une grande partie du 20ème siècle. Elle a pourtant eu de l’influence sur les créations de Ludwig Mies Van Der Rohe. Il a fallu attendre 1996 pour qu’une exposition lui soit enfin consacrée par le MoMA. Malgré la reconnaissance de son rôle dans la conception de meubles célèbres comme le fauteuil Barcelone, elle reste souvent dans l’ombre de son collaborateur. En 2018, la Fondation Mies Van Der Rohe a instauré la Bourse Lilly Reich pour l’égalité en architecture afin de valoriser l’héritage architectural de Lilly Reich et de rétablir la reconnaissance de son travail, souvent sous-estimé.

Anni Albers

Artiste textile américaine d’origine allemande, née Annelise Fleischmann. Anni Albers étudie au Bauhaus de Weimar avec des professeurs renommés. Malgré une orientation vers le tissage imposée aux femmes, elle développe un grand talent pour cet art. Elle se passionne pour le tissage et développe un style géométrique unique en collaboration avec Josef Albers. Elle expérimente de nouvelles techniques et crée des tissus innovants pour Walter Gropius et d’autres clients.

En 1930, elle devient la directrice de l’atelier de tissage au Bauhaus, renforçant ainsi sa position en tant que figure majeure de l’art textile. Après avoir fui l’Allemagne nazie elle s’installe aux États-Unis où elle devient professeure au Black Mountain College en Caroline du Nord. Elle y fonde un atelier de tissage et encourage ses étudiants à innover et repousser les limites de cet art, tout en expérimentant de nouvelles techniques. Son héritage créatif perdure jusqu’à la fin de sa vie.

Benita Otte

Elle étudie à Krefeld avant de se former à Düsseldorf, Francfort et Berlin dans des domaines variés. En 1920, elle rejoint l’École du Bauhaus de Weimar malgré l’opposition de son père. Sous la tutelle de Paul Klee et Theo van Doesburg, elle excelle en tant que créatrice textile, notamment en concevant la cuisine de la maison modèle Bauhaus « Haus am Horn ». Elle est également connue pour ses tapis en points noués, dont un commandé par Walter Gropius pour son bureau. Après avoir quitté le Bauhaus en 1925, Benita Otte devient Benita Koch-Otte.

Avec la montée du nazisme, Benita Koch-Otte perd son emploi avec son mari Heinrich Koch en raison de leur nationalité et de leur statut d’artistes avant-gardistes. Après la mort accidentelle de Heinrich à Prague, Benita retourne à Bielefeld où elle travaille dans un établissement psychiatrique. Elle y dispense des cours, plus tard identifiés comme de l’art-thérapie, utilisant le tissage comme moyen d’expression pour les patients. Elle y trouve épanouissement jusqu’à sa retraite, et décède en 1976. Son héritage se perpétue notamment à travers des tissus fabriqués encore aujourd’hui.

Otti Berger

Artiste textile et tisserande avant-gardiste Otti, née Otilija Ester Berger, réinvente la laine avec une conception innovante du tissage. Elle fait preuve d’une remarquable sensibilité en explorant l’abstraction et la simplicité, menant des recherches approfondies sur les techniques et les matériaux. Par ailleurs, elle s’est battue pour obtenir la reconnaissance et la rémunération équitable de son travail.

En octobre 1927, Otti Berger rejoint l’atelier de tissage de Gunta Stölzl au Bauhaus, où elle excelle en créant des prototypes pour l’industrie. Sévèrement mal-entendante, Berger a développé une sensibilité extraordinaire pour les textiles et une grande précision technique. Elle se distingue par son approche expressive et conceptuelle, s’efforçant de montrer que le textile est une discipline artistique sérieuse. Elle effectue des recherches novatrices sur les méthodes et les matériaux, et écrit un traité sur les textiles. En plus de son passage à l’Ecole de tissage Johanna Brunsson à Stockholm, Berger est embauchée à l’atelier de tissage du Bauhaus en novembre 1929. Ses travaux sont salués pour leur intensité et leur excellence par ses collègues, notamment Gunta Stölzl. Elle obtient son diplôme du Bauhaus en 1930.

En 1934, Otti Berger fonde son propre atelier à Berlin, créant des tissus innovants et devenant la première femme du Bauhaus à breveter des textiles. Contrainte de quitter l’Allemagne en raison de ses origines juives, elle s’installe en Angleterre en 1937 mais rencontre des difficultés à s’imposer professionnellement en raison de sa surdité et de son statut de réfugiée.

Elle envisage un nouveau départ aux États-Unis en compagnie de son partenaire Ludwig Hilberseimer. Malheureusement, bloquée en Yougoslavie à cause de la guerre, elle ne peut pas rejoindre Chicago. On pense qu’elle a été tuée à Auschwitz en 1944 avec sa famille.

Un rayonnement international et intemporel

Les enseignements du Bauhaus ont marqué l’architecture et le design occidentaux. Son impact s’est prolongé à la Hochschule für Gestaltung, l’École Supérieure de Design établie à Ulm en Allemagne en 1953. Cette école, axée sur la « bonne forme », ferme en 1968 avec la remise en question du Mouvement Moderne et du fonctionnalisme. Le Nouveau Design italien en émergera dans les années 1970, avec Alchymia et Memphis comme principaux représentants.

Le Bauhaus demeure une référence en matière de design moderne, illustré par la chaise « Wassily » de Marcel Breuer, aimé par des artistes tels que Kandinsky. Ainsi le fauteuil « Gropius F51 », conçu pour le bureau de Gropius, est toujours en production chez Tecta. Le symbole de son influence est tel que Ursula Von Der Leyen, présidente de l’Union Européenne, mentionne en 2020 la création d’un nouveau mouvement Bauhaus européen dans le cadre du « pacte vert ». Cette nouvelle politique européenne vise à repenser une croissance plus neutre.

1920-1925 : Le purisme s’exprime en France

Le purisme oppose au cubisme une notion d’ordre, de formes plus simples, ainsi que l’utilisation du nombre d’or. À Paris ça bouge lors de l’exposition universelle des arts décoratifs et industriels modernes de 1924. Le Corbusier, Amédée Ozenfant et Pierre Jeanneret présentent le pavillon de l’Esprit Nouveau. Ce pavillon, mêlant architecture, urbanisme et design d’intérieur, se distingue par son approche fonctionnelle de l’aménagement de l’habitat. Les meubles du pavillon sont standardisés et fabriqués en série, offrant modularité et praticité. Cette initiative marque le début d’une réflexion profonde sur l’optimisation de l’espace intérieur ce qui a eu une influence durable. Découvrez cette anecdote en podcast sur « Le Corbusier, un architecte-artiste des formes en lumière ».

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Purisme étagère par Charlotte Perriand – photo Tomislav Medak-Flickr

Charlotte Perriand, collaboratrice de Le Corbusier et Pierre Jeanneret, a cherché à améliorer la vie quotidienne en intégrant l’art dans son design. Elle propose une approche novatrice de l’art de vivre dès les années 1920. Privée de la reconnaissance de ses créations par Le Corbusier, son travail connait enfin la lumière au 21ème siècle. Leur collaboration a pourtant donné lieu à des projets novateurs et commercialement réussis. D’ailleurs certains modèles sont toujours édités par l’entreprise Cassina.

1930-1960 : Le style international

Le Style international met l’accent sur la simplicité, la fonctionnalité et l’utilisation de matériaux modernes tels que le verre et l’acier. Initialement axé sur l’architecture, il s’étend ensuite au mobilier intérieur avec des créations emblématiques de designers comme Eero Saarinen ou Le Corbusier. Ce style se caractérise par son élégance dépouillée et son utilisation innovante de l’espace. On y sent l’influence des mouvements De Stijl et Bauhaus. Bien accueilli aux États-Unis, notamment à New York, il devient rapidement un incontournable du design intérieur. Aujourd’hui, de nombreux bâtiments et pièces de mobilier de cette période restent appréciés pour leur modernité intemporelle.

1940-1960 : le style organique

Le style organique met en lumière le travail innovant de designers tels que Charles et Ray Eames. Ils ont marqué cette période avec leur utilisation créative du bois cintré. Leur approche axée sur la conception de beaux objets novateurs a influencé un registre de formes arrondies et apaisantes, avec des icônes telles que la « Lounge Chair ». Le design organique a également été caractérisé par des matériaux comme la fibre de verre et le plastique, inspirés par la nature et représentés par des artistes comme Barbara Hepworth.

Le design scandinave, axé sur une approche démocratique et visant à améliorer la qualité de vie, s’appuie sur une éthique humaniste. Des designers de renom ont contribué à sa renommée en créant des pièces emblématiques, notamment Finn Juhl avec ses chaises, Alvar Aalto et son vase ainsi que Arne Jacobsen avec son fauteuil « The Egg ».

1960-1970 : le style spatial

L’ère spatiale des années 1960-1970 a influencé le design avec des créations futuristes inspirées par la conquête de la Lune et des films comme « 2001 : l’Odyssée de l’espace » et « Barbarella ». Les designers Pierre Cardin, André Courrèges et Gaetano Pesce ont apporté des looks et des meubles innovants dans ce style. Des expositions comme la Triennale de Milan ont mis en avant des créations archi-futuristes. D’autres designers indépendants comme Peter Ghyczy ont également contribué à cette époque créative et innovante.

1981 : le mouvement Memphis

Le mouvement design Memphis, fondé en 1981 par Ettore Sottsass, a marqué un tournant dans l’histoire du design en introduisant des formes et des couleurs audacieuses inspirées par l’art et la culture pop. Ce mouvement a permis aux designers de s’affranchir des conventions en laissant libre cours à leur créativité. Ils imaginent des objets design aux formes géométriques, aux couleurs vives et aux motifs excentriques. Avec des membres célèbres tels que Martine Bedin, Michele De Lucchi ou Michael Graves, le mouvement Memphis a marqué les années 80. Son héritage est toujours vivant et inspire de nouvelles générations de créateurs.

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Collection d’objets de style Memphis – photo Zanone via Wikimedia Commons

2006 : Le mouvement Supernormal

Le mouvement Supernormal, né en 2006, se caractérise par son approche éclectique. Il accorde de l’importance à la qualité de l’usage dans la conception d’objets. Les designers de ce courant, tels que Jasper Morrison et Naoto Fukasawa, ont réussi à créer des pièces à la fois simples et fonctionnelles. Ils remettent en question les normes du design traditionnel. Ils ont créé l’exposition « Supernormal » (deux liens ici et ici) en 2006 à la Axis Gallery de Tokyo pour attirer l’attention sur une multitude d’objets du quotidien. Le design de ces objets quoique invisible à nos yeux, fait pourtant son travail : ils sont utiles et familiers. En mettant l’accent sur la durabilité et le bien-être, le Supernormal s’inscrit dans une démarche plus consciente de l’impact de la consommation sur l’environnement.

Designer l’avenir ?

Le design a traversé plusieurs époques et mouvements artistiques majeurs. Ces différentes périodes ont été marquées par des innovations majeures, des influences artistiques variées et une évolution constante de la conception des objets du quotidien. Dans toutes les personnalités emblématiques qui ont contribué à façonner le design moderne, les femmes ont fait face aux défis et aux préjugés.

Tous ces mouvements continuent d’inspirer les designers d’aujourd’hui. Ils invitent à repousser les limites de la créativité et à envisager le design comme un moyen de façonner un avenir plus durable et inclusif. En explorant les racines profondes du design et en célébrant ses influences variées, nous pouvons mieux apprécier son importance dans notre société moderne et sa capacité à refléter et à façonner les valeurs et les aspirations de notre temps. Le design, dans toute sa diversité et sa complexité, demeure un art de la forme qui transcende les époques. Il nous invite à repenser notre environnement et notre manière d’interagir avec le monde qui nous entoure.

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